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EKKIA

Episode 12

🎙 À la rencontre de Sandie Galibert, directrice des magasins Padd de Nîmes et Alès.


👉 Atteinte du virus de l’équitation, elle fait le choix très tôt de mettre ses pas dans ceux de ses parents, propriétaires de deux selleries indépendantes, puis de passer sous pavillon Padd.



Avec le métier de vos parents, avoir votre propre commerce d’équitation était une forme de continuité ?


C’est sûr que je suis tombée dedans quand j’étais petite. Motivés par un oncle sellier, mes parents, qui n’étaient par ailleurs pas cavaliers eux-mêmes, avaient fondé dans les années 70 deux selleries indépendantes sous la marque Equistock, à Alès et Nîmes. J’ai commencé à monter vers 4-5 ans avec le rêve d’avoir un jour mon propre cheval. J’ai arrêté une fois adolescente parce que ce que j’aimais c’était de pratiquer en pleine nature. Le travail en carrière me lassait, les compétitions ne m’intéressaient pas. Tout naturellement, et comme je n’avais pas le goût des études, j’ai commencé à travailler avec mes parents à mes 20 ans et 2 ans après j’ai acheté ma jument tant attendue, Rhapsodie. 




Comment s’est faite la rencontre avec Padd ?


Le commercial Ekkia connaissait très bien mon père et a évoqué le fait que, tôt ou tard, un Padd allait se monter sur Nîmes. Et que c’était peut-être mieux que ce soit avec nous. Ni mon père, ni moi n’étions très enthousiastes, avec la crainte de perdre un peu notre âme : « une grosse boîte », « des modèles vieillissants », « des Parisiens cravatés ». Au final, nous avons rencontré Arielle et Pascal et le contact est très bien passé. Nous étions fin 2015, et le magasin de Nîmes est devenue une enseigne Padd à l’été 2016, suivi d’Alès en mars 2017. Pour être tout à fait transparente, nous avions des inquiétudes, notamment le fait de ne plus pouvoir travailler en direct avec d’autres fournisseurs, avec un risque évident de perte de clientèle. Et, à l’époque, Ekkia peinait à renouveler ses collections, ce qui a heureusement changé quand Pascal a repris les rênes de l’entreprise en 2019. 




Depuis vos débuts, en 2003, comment le client a-t-il évolué ?


En exigence tout d’abord. Il veut des nouveautés régulières, des standards de service proches du e-commerce, des couleurs qui sortent du gris, bleu marine ou noir. Bref, il veut que ça bouge ! Il veut aussi avoir le sentiment d’une relation privilégiée, d’où l’importance d’être physionomiste, de s’intéresser à sa pratique de l’équitation jusqu’à se souvenir du nom de son cheval et bien sûr qu’il soit sûr d’avoir des conseils avisés. Mes cinq employées sont toutes cavalières et présentes depuis quatre ou cinq ans, cette stabilité rassure le client qui se sent comme chez lui quand il nous rend visite. Ce qui a changé aussi, c’est l’attention portée au cheval. On vend ainsi des brides avec têtière anatomique, des démêlants à crinière, des shampooings, des sprays pailletés … Cet aspect bien-être était impensable il y a vingt ans. Pour le satisfaire notre client, nous proposons aussi des services périphériques au magasin, que mon mari développe principalement auprès de nos clients au quotidien ainsi que dans les clubs et écuries directement avec les pros : broderie, pressing pour couvertures tapis…, ainsi que la location d’un VL et van pour le transport des chevaux. Pour résumé, nos clients, nous les connaissons par cœur et on en fait un suivi personnalisé de dingue ! 




Votre relation avec Padd ?


Déjà, nous avons le sentiment d’une entreprise performante et qui a su heureusement rester très familiale. Mes échanges sont simples et faciles et je sais que je peux compter sur toute l’équipe mais surtout sur Arielle H24. Aujourd’hui, l’offre répond aux attentes des clients et est montée en gamme en termes de technicité et de qualité.




La qualité que vous préférez chez l’autre ?


La franchise probablement. A contrario, interagir avec des personnes hypocrites, malpolieou impatientes m’est difficile.




Votre devise ?


Je n’en ai pas en particulier, mais elle tournerait autour de la nécessité de se remettre en question au quotidien. C’est nécessaire pour avancer.




Padd en un mot ?


J’en donnerais trois : ambitieux, familial, passionné. Ça nous réunit !



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