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Episode 14

  • EKKIA
  • 19 mars
  • 3 min de lecture

🎙 A la rencontre d’Elodie Gabas, directrice du magasin Padd de Montauban.

 

👉 Après des débuts en grande distribution, elle fait le choix de rapprocher son activité professionnelle de sa passion de l’équitation en devenant une franchisée Padd.

 

Le parcours ? Le client ? La relation avec Padd ?



Quel a été votre parcours avant d’ouvrir votre magasin Padd ?


Une fois mon diplôme de l’Iseg en poche - un master en marketing et communication -, j’ai commencé assez classiquement en grande distribution, chez Leclerc, Unilever, Materne Mont-Blanc, Lavazza. Mais, après sept ans passés en tant que cheffe de secteur, je me suis finalement fait rattraper par ma passion, puisque je monte depuis mes 4 ans. En 2017, j’ai donc décidé de monter ma propre sellerie, Hello Horse. Une expérience à la fois dure et formatrice qui m’offrait le luxe de l’indépendance et le désavantage de travailler seule, avec un œil toujours inquiet sur la tréso. En 2021, j’aspirais à plus de cadre et ai donc postulé pour le magasin Padd de Montauban.



Et tout a été très vite, avec le sentiment que Padd, comme vous aimez à le dire, a changé votre vie.


J’ai rencontré Arielle et Sarah pour la première fois en décembre 2021. A cette époque, j’étais épuisée. Je bossais chez Centrakor en parallèle de ma sellerie, c’était trop. Il me fallait retrouver un cadre dans lequel je puisse m’épanouir ainsi qu’une meilleure qualité de vie. Le courant est bien passé et, pour définitivement valider mon choix, j’ai appelé des franchisés pour avoir leur retour sur la façon dont Padd les accompagne au quotidien. La conclusion : vas-z-y fonce ! Etape 1, trouver le local. Avantage : je connaissais bien les zones commerciales de Montauban, je savais où m’implanter. Après validation du site par Arielle, une surface de vente de 200 m², les travaux ont pu commencer, ainsi que les plans de l’aménagement en mobilier, le merch, la constitution du stock et son étiquetage. Gros boulot que j’ai pu mener avec ma première employée, ce qui nous a permis rapidement de bien connaître nos 8 000 références. Et le 3 septembre 2022, neuf mois après le premier contact avec Padd, le jour de l’inauguration est arrivé.




Comment ont été les débuts et quelle est votre vision de la relation client ?


Une chance, je n’avais pas de concurrence sur place. Les cavaliers étaient contents de ne pas devoir faire 35 mn de voiture pour aller sur Toulouse. Padd m’a bien aidé à me faire connaître en amont de l’ouverture en informant tous les licenciés de la zone de chalandise, ce que j’ai fait de mon côté avec les clubs et écuries. Le client d’aujourd’hui, même s’il sait ce qu’il veut, souhaite néanmoins être accompagné, bénéficier de conseils, surtout pour les produits techniques. C’est notre rôle en magasin de s’intéresser à eux, à leurs chevaux, à leurs interrogations du moment, sans jamais forcer l’achat. Après, il faut que nous soyons réactifs, que le choix soit au rendez-vous. Et bien sûr être pros. Si nos conseils ne sont pas pertinents, on perd le client. D’où l’intérêt, je trouve, des formations hebdo de la Padd Académie mais aussi de la possibilité de fonctionner en réseau avec les autres dirigeants de magasins Padd. Deux ans après son ouverture, le magasin réalise environ 7 000 passages annuels en caisse, avec un panier moyen de 60 €. Aussi, comme je n’aime pas me reposer sur mes lauriers, j’ai le projet presqu’abouti de l’ouverture d’un nouveau magasin à Brive. Cette implantation en Corrèze correspond également à un projet familial puisque mon conjoint, instructeur en équitation, a le souhait de reprendre une écurie locale.




Quelles qualités préférez-vous chez vos interlocuteurs et, a contrario, les défauts que vous ne supportez pas ?


L’écoute, l’empathie, la franchise. C’est ce que je rabâche à longueur de journée à mes collègues en magasin. Les meilleurs vendeurs ne sont pas forcément ceux qui vendent le plus, mais ceux pour lesquels le client revient. L’agressivité, le manque de respect, la dissimulation sont des traits de caractère incompatibles avec notre métier.




Il reste un peu de temps pour les hobbies ?


J’ai suivi les traces de mon conjoint et suis cavalière de compétition en concours complet. Je monte mon cheval de neuf ans, Sultan de Bellevue, avec qui j’ai débuté les épreuves amateur. Ça aide également dans la vente et, de faire de la compétition, nous donne un peu plus de crédit auprès des clients. Sinon, je suis chanteuse dans un groupe de pop-rock, Les Divers Gens, passion que je partage avec mon papa qui en est le batteur.




Votre devise ?


« Quand on veut, on peut ». On surmonte tout si on en a la volonté.




Padd en un mot ?


Le soutien d’une enseigne. Cela fait plusieurs mots mais c’est ce que je ressens depuis deux ans que je travaille en collaboration avec eux !


 
 
 

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