📅 Pour cette journée internationale des droits des femmes, nous avons donné la parole à Rachel.
Rachel évolue chez Padd depuis 1997. En charge de l’animation du réseau des magasins affiliés, elle nous fait part de son parcours, de son regard sur le monde du travail, les rapports homme-femme, les femmes qui l’inspirent.

25 ans de fidélité à Padd. Comment l’histoire a-t-elle débuté ?
Si on rembobine un peu, j’ai d’abord, étant enfant, fait la rencontre du cheval, en déménageant juste à côté d’un centre équestre, dans le Loiret. Le virus était en moi et j’ai fait un sports-études concours complet, avec un niveau en international junior. Après avoir échoué ensuite à médecine, je suis devenue cavalière professionnelle chez un propriétaire. Et puis un beau jour, en 1997, j’ai dépanné Nathalie, au magasin Padd de Coignières, qui avait besoin de quelqu’un pendant quinze jours pour l’inventaire. Je la connaissais en tant que cliente. Et je me suis découverte une passion pour le commerce. Ensuite, tout s’est enchaîné : l’ouverture du magasin de Viry-Châtillon, le retour à Coignières pour l’ouverture du premier Megastore, puis le siège, au Chesnay, pour prendre en charge l’animation du réseau des magasins affiliés.
En quoi consiste votre métier ?
Nous sommes garants de l’unité de fonctionnement et d’image des magasins affiliés. Je suis donc souvent en déplacement, pour le suivi des magasins déjà ouverts, la mise en place de ceux qui s’ouvrent, le déploiement des animations commerciales, l’administration des stocks en le monitoring des ventes… J’ai un portefeuille d’une vingtaine de magasins.
Comment la place des femmes a-t-elle évolué depuis vos débuts professionnels ?
Ce n’est sans doute pas très représentatif chez Padd puisque, dans tout ce qui touche à l’équitation, les femmes sont très majoritaires. On ne ressent donc aucune discrimination, c’est très facile d’être une femme dans cet environnement. Et puis, c’est aussi et surtout le management qui donne le ton. Si on est respectueux de chacun, si la chance nous est donnée, seule l’envie compte. D’ailleurs, cette égalité, on la retrouve dans le sport de haut niveau : en équitation, il n’y a pas de classement différencié hommes-femmes. Pour autant, la compétition reste macho et très peu de femmes y trouvent leur place, notre Pénélope est l’exception qui confirme la règle.
Avez-vous éprouvé des difficultés à concilier vie pro et vie de famille ?
Je me considère tout d’abord comme une privilégiée : le matin, quand je me lève, je ne traîne pas des pieds pour aller travailler et je n’ai pas développé de frustrations particulières par rapport à mon rythme professionnel. Avec mon mari, le partage des tâches s’est fait de manière fluide avec la volonté que l’un ou l’autre nous passions beaucoup de temps auprès de nos deux enfants.
Etes-vous sensible à cette journée internationale des droits des femmes ?
J’y suis assez peu sensible. Nous avons notre journée au même titre que celle du burger ou du quinoa ! Maintenant, au-delà de notre petit confort d’Européenne, elle a probablement plus de sens pour les femmes qui vivent dans des pays où elles n’ont aucun droit. Me revient à l’esprit un pays, où attendre la naissance d’une fille est considérée comme catastrophique, car non « rentable ». Ou cet autre qui refuse aux femmes la possibilité de conduire. Donc, rien que pour ça, cette journée doit perdurer.
Les femmes qui vous ont inspirée ?
J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour ma maman, qui m’a élevée seule pendant dix ans. Pour elle, l’indépendance d’une femme est non négociable. Probable que Marie Curie partageait cette vision, elle a été une pionnière dans une pratique scientifique qui était alors réservée aux hommes. Pour finir, je suis assez bluffée par l’état d’esprit d’une sportive hors-normes, la traileuse Courtney Dauwalter qui est l’égale des hommes sur les courses longue distance. L’incarnation selon moi de « Le positif attire le positif ».
Dans un mois, vous êtes élue présidente de la république. Vos premières mesures pour les femmes ?
Renforcement des mesures concernant la protection et l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales. On a parfois le sentiment que la justice ne les protège pas assez. Et déculpabiliser les femmes sur le sujet, ce ne doit jamais être une honte. Il faut les inciter à venir porter plainte quand il est encore temps.
Votre devise ?
Profiter de chaque seconde que la vie m’offre.
Padd en un mot ?
Une famille.
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